Malgré une offre « en nette progression », les dispositifs d’hébergement d’urgence sont « au bord de l’asphyxie », déplore le sénateur (LR) de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, dans un « rapport de contrôle budgétaire » présenté le 14 décembre à la presse au nom de la commission des finances(1).
L’élu s’est penché sur le sujet notamment parce qu’il voulait mesurer les conséquences concrètes de la sous-budgétisation chronique des crédits consacrés à l’hébergement d’urgence sur la mise en œuvre de cette politique publique par ailleurs soumise à de fortes tensions. « Les ministres me disaient que ça ne posait pas de problèmes, ce dont je doutais. On a voulu voir sur le terrain ce qu’il en était », a-t-il déclaré.
Le sénateur dépeint, au final, un sombre tableau. La sous-budgétisation, explique-t-il, « complexifie le travail des services déconcentrés de l’Etat et l’activité des structures gestionnaires, lesquelles sont même parfois amenées à couvrir temporairement les besoins de financement ». Certes, « d’indéniables efforts ont été réalis�
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