Dans un rapport qu’il a présenté le 8 décembre à la commission des finances du Sénat(1), le sénateur (PS) du Maine-et-Loire, Daniel Raoul, également rapporteur spécial du programme « politique de la ville » de la mission « politique des territoires », s’est penché sur « un des principaux dispositifs d’une politique de la ville en perpétuelle mutation » : le contrat adultes-relais. Un dispositif dont l’attractivité pour les employeurs est fortement dépendante du montant de l’aide de l’Etat et qu’il convient, à ses yeux, de préserver au regard d’un bilan plutôt positif, quoique perfectible.
Pour mémoire, le contrat adulte-relais a été mis en œuvre en 2000 afin de favoriser le renforcement du lien social par des actions de médiation sociale, culturelle et de prévention de la délinquance exercées en complément des actions traditionnelles du travail social. Il a également été conçu comme un outil d’insertion professionnelle pour les bénéficiaires en sortie de contrat. D’abord réservé aux associations et plus largement aux organismes de droit pr
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