« Depuis l’alternance gouvernementale, la situation des jeunes en grande difficulté ne s’est pas améliorée alors qu’elle était une priorité du candidat Hollande : aucune réforme d’ampleur de la justice des mineurs n’a été menée. De plus, les conditions de travail des agents de la PJJ ne permettent pas des prises en charge soutenues à la hauteur des besoins de ces jeunes. » Ce sont les constats du SNPES (Syndicat national des personnels de l’éducation et du social)-PJJ-FSU, qui appelait les personnels de la protection judiciaire de la jeunesse à la grève le 24 novembre.
La mobilisation a été prévue le jour d’un comité technique central, lors duquel l’administration devait présenter une note sur les conditions de travail en milieu ouvert. « Cette note devait être présentée depuis juin, puis a été reportée de comité en comité, alors que nous nous battons depuis des années pour discuter des normes de travail, qui sont en lien avec les conditions de travail et la qualité de la prise en charge. On ne travaille pas avec 25 jeunes comme avec 20 ! », explique Christophe Caron, cosecrétaire national du SNPES. Si le syndicat reconnaît qu
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