D’après les données connues au 1er octobre, il y a « plus de 14 000 détenus en surnombre (14 161), dont 1 430 n’ont même pas de lit mais dorment sur un matelas posé directement au sol ». Telle est la situation, compte tenu des 68 514 personnes détenues à cette date, des 58 476 places de prison et des places inoccupées dans certains établissements, rappelée par la Fédération des associations réflexion-action, prison et justice (Farapej) en introduction de son contre-rapport « Pour en finir vraiment avec la surpopulation carcérale »(1). Rendu public le 21 novembre, il fait écho au rapport du garde des Sceaux sur l’encellulement individuel, remis au Parlement en septembre dernier(2), quelques jours avant l’annonce d’un plan de construction de nouvelles places dans les établissements pénitentiaires. Face à une population carcérale qui a presque triplé en 40 ans et « une augmentation de plus de 10 % du nombre de prévenus en un an », c’est « en s’interrogeant sur la place de la prison » que l’Etat, avec les acteurs concernés, pourront « résoudre le problème à moyen terme », défend la Farapej. En matière d’incarcér
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