L’annulation de la procédure de marché public lancée le 24 septembre pour la création de plus de 10 000 places d’hébergement d’urgence – une moitié « généraliste », l’autre à destination de demandeurs d’asile(1) –, pour la remplacer par un appel à projets, « formule plus souple et plus ouverte ». C’est ce que demandent, dans une lettre ouverte adressée le 25 octobre au Premier ministre, les présidents de la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale), de l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux) et de la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés à but non lucratif), ainsi qu’une vingtaine d’autres associations. Pour la création des places annoncées, les signataires réclament « la mise en place en amont d’un dialogue continu avec les acteurs associatifs pour apporter des réponses coordonnées sur les territoires et garantir un accompagnement de qualité aux personnes en situation de précarité ».
La procédure de marché public est inadaptée, arguent-ils, « pour de
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