Nous l’avons lancée à la suite d’une commande de la ville de Marseille, faite dans le cadre de son diagnostic local de sécurité publique. Alors que la jeunesse de la cité phocéenne est stigmatisée par l’opinion, nous avons voulu étudier les profils des mineurs pris en charge au pénal dans les cinq unités éducatives de milieu ouvert de la PJJ, pour confronter la réalité des chiffres aux discours politico-médiatiques. J’ai pu lire les plus de 1 000 dossiers suivis en 2014, les mesures prononcées ayant le plus souvent une durée de deux à quatre ans, et en exploiter près de 500. La recherche rend ainsi compte de l
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