Le Premier ministre a clôturé, le 24 octobre, les premières « rencontres nationales » contre la radicalisation, un événement qui réunissait notamment élus locaux et représentants de l’Etat, et au cours duquel plusieurs tables rondes se sont tenues autour de ce sujet. L’occasion pour Manuel Valls d’aborder les thèmes de la prévention de la radicalisation, de la prise en charge des personnes radicalisées et de l’information des maires.
Le Premier ministre a notamment reconnu que les nombreux débats sur « les raisons qui poussent les individus à basculer dans la radicalisation et le terrorisme » sont « légitimes », lui qui estimait pourtant au lendemain des attentats de novembre 2015 qu’« expliquer » la radicalisation, c’était déjà « vouloir un peu excuser ». Changement de discours aujourd’hui : « Nous avons besoin du travail des chercheurs, des universitaires, des spécialistes pour analyser, appréhender ce phénomène dans sa globalité, et dans sa complexité. » « Il s’agit de comprendre les différents ressorts – sociologiques, psychologiques, psychiatriques – qui amènent à basculer
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