« Le jardin aurait toutes sortes de vertus, même celle de soigner ? » Etienne Bourdon, gérontologue et architecte-paysagiste, en doutait. Aujourd’hui, il dirige O Ubi Campi, qui a installé une soixantaine de jardins thérapeutiques dans des EHPAD, des établissements du secteur du handicap et de l’addictologie. « Troubles du comportement ou du sommeil, chutes, manque d’estime de soi, pertes de mémoire : le jardin peut non seulement stabiliser un état de santé mais aussi permettre de récupérer des facultés », assure celui qui a mené de nombreuses études cliniques. « Mais si les plantes réduisent le stress et l’anxiété, pour faire d’un jardin un lieu à vocation “thérapeutique”, il faut y ajouter des éléments. » Le bureau d’études a ainsi développé 70 ateliers paysagés conçus pour prendre en charge les troubles cognitifs, comportementaux ou d’autonomie fonctionnelle, parmi lesquels le cadran solaire végétal, l’espace sérénité ou « reflet d
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