« Faire ce métier est une chance pour quelqu’un qui aime l’être humain : on rencontre et on accompagne des gens extraordinaires. Les côtoyer, c’est comme voyager, traverser les continents en restant sur place », s’enthousiasme Eric Kérimel de Kerveno, directeur général d’Habitat alternatif social (HAS), qui gère, entre autres, deux CHRS (centres d’hébergement et de réinsertion sociale) en diffus à Marseille. Pour autant, il l’admet, diriger ce type d’établissement n’est pas non plus une sinécure… « Les politiques pensent qu’entrer en CHRS, c’est comme aller à Lourdes : en six mois, nos équipes seraient censées pouvoir résoudre les problèmes de logement, de santé psychique, de boisson de personnes qui sont parfois en galère depuis ci
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