Les ministres du Logement et de l’Intérieur ont, le 11 octobre, tenu pour la troisième fois une réunion avec les associations engagées à Calais ou dans les centres d’accueil et d’orientation (CAO), en vue de préparer le démantèlement annoncé du campement de la lande de Calais. Confrontés à la grogne grandissante du côté de certaines associations investies à Calais(1), Emmanuelle Cosse et Bernard Cazeneuve ont assuré le jour même, dans un communiqué, que, pour autant, cette rencontre s’inscrivait « pleinement dans la volonté de l’Etat de procéder à cette opération humanitaire en étroite concertation avec elles »(1)… et en respectant un impératif : tenir compte « de la situation de chacun – mineur non accompagné, personnes malades ou vulnérables notamment – pour lui proposer une solution de mise à l’abri adaptée et un chemin vers l’asile ».
Pour faciliter ce travail de concertation, les ministres ont confié une « mission d’élaboration d’un diagnostic partagé entre les différents acteurs » à deux hauts fonctionnaires qui ne sont pas des
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