Pris en application de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé(1), un arrêté précise les conditions de délivrance des autotests de détection du VIH au sein des structures et des organismes concourant à la prévention ainsi que les modalités de conseil et d’accompagnement de la personne réalisant le test. Ces mesures sont applicables depuis le 22 août dernier(2).
L’autotest de détection du VIH est un nouvel outil de dépistage qui ne se substitue pas à l’offre de dépistage par sérologie et par test rapide d’orientation diagnostique (TROD) qui, eux, doivent continuer à être proposés en priorité à toute personne ciblée par un dépistage du VIH, indique tout d’abord l’arrêté. De plus, tout autotest positif doit être suivi d’un test de confirmation ainsi que d’une prise en charge en cas de séropositivité confirmée. Un résultat négatif permet, quant à lui, de rassurer la personne sur son statut sérologique et peut être l’occasion de lui rappeler les moyens de prévention permettant de rester séronégative.
Pour mémoire, la loi a autorisé la délivrance des a
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