La proportion – élevée – de bénéficiaires d’un emploi d’avenir dans les zones prioritaires et leur profil – ils sont plus diplômés que les autres jeunes urbains – confirment la persistance des difficultés d’accès au marché du travail rencontrées par les jeunes résidents de ces quartiers. C’est ce qui ressort notamment d’une étude sur les contrats aidés dans les zones urbaines sensibles (ZUS)(1) que vient de publier la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES)(2).
« Les habitants des ZUS connaissent plus souvent des difficultés d’insertion professionnelle et sociale et constituent un public cible des contrats aidés », rappelle la DARES. Ainsi, « en 2014, 39 700 résidents des zones urbaines sensibles de France métropolitaine ont été recrutés ou renouvelés en emploi d’avenir ou en contrat unique d’insertion (CUI), en dehors des ateliers et chantiers d’insertion », soit environ 11 % des bénéficiaires de contrats aidés (en légère hausse par rapport à 2013 : 10,7 %).
Destinés aux 16-25 ans, les emplois d’avenir, qui peuvent durer jusqu’à trois années, so
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