Marianne Modak, professeure honoraire à la Haute Ecole de travail social et de la santé de Lausanne (Suisse), et trois autres chercheures ont réalisé une étude auprès d’un échantillon représentatif d’assistantes et assistants sociaux (AS) travaillant en Suisse romande dans des services publics d’aide sociale(1). Plusieurs situations courantes mettant en jeu différentes modalités de répartition du travail salarié et du travail domestique dans la famille leur ont été présentées. L’objectif était de repérer dans quelle mesure ces assistantes et assistants sociaux cherchaient, ou pas, à conjuguer réponse aux besoins exprimés par les familles en difficulté et promotion de l’égalité entre les sexes. « Pour remplir leur mission qui est de faire en sorte que la famille dispose d’un revenu lui permettant de sortir de la pauvreté, les AS doivent oblig
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