Après sept mois de mobilisation, l’intersyndicale des personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) – qui regroupe la CGT, la Snepap-FSU et la CFDT interco – et le ministère de la Justice sont enfin parvenus à un accord en faveur de la filière insertion et probation. Le 22 juillet dernier, ils ont ainsi signé un relevé de conclusions qui met fin au conflit social et s’articule autour de cinq points principaux.
Les syndicats ont, après sept ans de revendications, obtenu la suppression du système de préaffectation, qui consistait à placer des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) stagiaires encore en formation en lieu et place de conseillers titulaires sur des postes vacants. Cette mesure s’appliquera dès septembre prochain à la 21e promotion d’élèves. En pratique, explique le relevé de conclusions, « ces derniers effectueront leur seconde année de formation sur des lieux de stage déterminés en fonction des capacités d’accueil et d’encadrement des structures, selon les mêmes principes que pour l’affectation en première année dont, dans toute
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?