En novembre 2013, le Premier ministre chargeait le délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement de réfléchir à une « redéfinition, par voie réglementaire, du rôle et des missions » de la Commission nationale consultative des gens du voyage, qui avait déjà connu deux légers toilettages en 1999 et 2003. Mais pas question, cette fois, d’un simple lifting. Après le sévère état des lieux réalisé par la Cour des comptes en 2012, qui appelait à « revoir en profondeur ses modalités de fonctionnement »(1), les préconisations du préfet Derache en 2013(2) et les nombreuses critiques sur l’inertie de l’instance et son mode de gouvernance peu démocratique, il s’agissait de procéder à une véritable remise à plat. Un objectif d’ailleurs en cohérence ave
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