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« Nous espérons faire sortir le travail social français de son isolement »

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Du 27 au 30 juin, Séoul accueillait la Conférence mondiale sur le travail social, l’éducation et le développement social. Christian Rollet, membre du conseil d’administration de l’IRTS Paris-Ile-de-France et animateur de sa commission internationale, ancien président du Conseil international de l’action sociale(1), revient sur ses enjeux, à la lumière des débats en cours en France.
Quelle est la place de cet événement dans l’histoire du travail social ?

Cette conférence est née en 1928 à Paris, sur le thème du service social, et a été le point de départ de la création de trois grandes organisations mondiales de la société civile du travail social et de l’intervention sociale : le Conseil international de l’action sociale (CIAS), l’Association internationale des écoles de travail social (AIETS) et la Fédération internationale des travailleurs sociaux (FITS). Créées formellement après-guerre, elles ont relancé en 2010, à Hong Kong, l’organisation d’une conférence conjointe et ont entrepris l’élaboration d’un « agenda social mondial », arrêté en 2012, comptant quat

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