Un usage « massif de l’enfermement des personnes étrangères », y compris de personnes vulnérables, avec un nombre plus important d’enfants et une situation toujours très préoccupante à Mayotte. Tels sont les principaux constats des cinq associations intervenant dans les centres de rétention administrative – l’Assfam, la Cimade, Forum réfugiés-Cosi, France terre d’asile et l’Ordre de Malte France. Pour la sixième année consécutive, elles présentent dans un rapport commun(1) les données qu’elles ont recueillies dans l’ensemble des centres de rétention de métropole, de Guyane et de Guadeloupe, certains chiffres (sur les locaux de rétention administrative et Mayotte) leur ayant été communiqués par le ministère de l’Intérieur.
En 2015, près de 48 000 personnes ont été placées en centres et locaux de rétention administrative, soit une hausse de 15 % par rapport à 2011. Au total, sur cette période de cinq ans, 237 610 étrangers ont été concernés par cette mesure, rapportent les organisations. Une nouvelle fois, elles condamnent « une privation de liberté banalisée, alors que trop souvent l’enfermement est inutile, voire abus
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