Après une vie émaillée de souffrances et de maltraitances, Y. a été condamnée à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa fille. Détenue au centre pénitentiaire pour femmes de Rennes, elle refusait l’idée de sortir un jour car, répétait-elle, la prison était le seul endroit où elle n’avait jamais été déconsidérée… « Face à ce leitmotiv, les outils traditionnels d’accompagnement de la peine avaient vite vu leurs limites », se souvient Catherine Mercier, psychologue chargée des parcours d’exécution des peines, qui cherchait une alternative. « L’animal pouvait être le vecteur privilégié. » C’est ainsi qu’en 2008 a commencé le projet « Autonomisation par le média du cheval ». « Cette femme est sortie vivante. Aujourd’hui, elle a un emploi, des animaux… et elle va bien », se réjouit-elle. Depuis, d’autres détenues ont profité de ce cadre visant à rompre le processus de soumission à l’autr
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