Le 13 juin, lors de l’assemblée plénière du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH), la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes lui a présenté le bilan de ses derniers chantiers ainsi que les sujets sur lesquels elle souhaite le voir travailler.
Laurence Rossignol a tout d’abord précisé que ses services avaient déposé un certain nombre d’amendements au projet de loi relatif à l’égalité et à la citoyenneté(1) – qui sera discuté à l’Assemblée nationale, en première lecture, à compter du 27 juin – visant à :
→ inscrire le HCEFH dans la loi. C’est ainsi une manière d’« ancrer durablement la question de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le paysage institutionnel, bien au-delà des alternances politiques », a-t-elle souligné ;
→ reconnaître une circonstance aggravante de sexisme généralisée à tous les crimes et délits. A l’heure actuelle, en effet, il n’existe pas d’incriminations directes des comportements sexistes ;
→ permettre aux fonctionnaires de dénoncer les agissements sexistes dont ils peuvent être victimes et les protéger en conséquence. Une
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?