Sur les 300 000 mineurs pris en charge dans les structures de protection de l’enfance, plus de 70 000 seraient porteurs d’un handicap, qu’il soit physique, sensoriel, mental, cognitif ou psychique. Soit 17 % des enfants placés à l’aide sociale à l’enfance (ASE), quand la prévalence du handicap n’est que de 2 à 4 % dans l’ensemble de la population. Une différence difficilement explicable. Les chiffres avancés par le défenseur des droits dans son rapport de 2015 consacré aux enfants handicapés placés à l’ASE(1) ont, pour la première fois, braqué le projecteur sur ce public situé dans les interstices des dispositifs, après que plusieurs associations ont dénoncé ces situations(2). Une catégorie d’« invisibles » oubliés à la
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