Lâché dans un service sans repères, ni bureau, ni adresse mail ? C’est ce qui arrive encore dans certains établissements sociaux et médico-sociaux. Après une phase de recrutement intense, le temps de l’accueil dans la structure est parfois négligé. Or les risques d’une intégration bâclée sont nombreux : « Si l’accueil est mal fait, explique Benoît Perez, ingénieur en organisation du travail et consultant, la personne peut manquer de confiance dans ses compétences, être plus inhibée. De ce fait, elle va manquer d’initiatives, alors que c’est ce qu’on attend souvent d’elle. Si le salarié n’a pas toutes les informations, la structure devra aussi faire face à des risques d’erreur ou d’accident dans la prise en charge des usagers. » Tony Cartisano, chef de service à l’IMPro (institut médico-professionnel) de l’AAPEI de Strasbou
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