Pour les financeurs, une « bonne gouvernance » est la capacité d’une association à mettre en place un contrôle interne en accord avec les intérêts des parties prenantes externes. Mais existe-t-il réellement un type de gouvernance qui fasse consensus ? Cet ouvrage, qui propose d’identifier et d’analyser les enjeux de la gouvernance des associations, débute par une étude quantitative réalisée en 2010 auprès de plus de 2 000 d’entre elles. Cette étude définit quatre modes de gouvernance : professionnalisée (35 % des répondants), militante (28 %), resserrée (25 %) ou externalisée (14 %). Neuf cas approfondis rendent compte de la diversité et de la richesse des logiques associatives. Il est notamment question d’associations du secteur médico-social devant faire face aux injonctions de fusion-absorption de leurs autorités de tarification, ou de l’exemple de RESF (Réseau éducation sans frontières) qui, malgré l’absence de règles préétablies et de hiérarchie, est parvenu à mettre en place une
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