Donner « une impulsion renouvelée » à la lutte contre une « idéologie du chaos » qui « glorifie la mort ». Tel était le but de la présentation par le Premier ministre, le 9 mai, d’un plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme, deux ans après celui qui a été lancé par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve(1). Un catalogue de 80 mesures hétéroclites – dévoilées à l’issue d’une réunion gouvernementale de deux heures(2) – visant à détecter, à prévenir et à tenter d’inverser les parcours de radicalisation, et mêlant des propositions inédites à des dispositions déjà annoncées ou même lancées. Le plan reprend par exemple plusieurs mesures du projet de réforme pénale en cours d’examen au Parlement, comme la refonte du renseignement pénitentiaire ou bien encore la possibilité d’une perpétuité réelle pour les auteurs d’actes de terrorisme.
C’est la mesure phare du plan : le gouvernement annonce la création dans chaque région, « d’ici fin 2017 », d’un « centre de réinsertion et de citoyenneté ». Des structures d’un nouveau genre(3) au tau
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