A quels types de collaborations les groupes de prévention du décrochage scolaire ont-ils donné lieu ? Une note du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ)(1) s’est penchée sur ce dispositif, dont le ministère de l’Education nationale a prévu la généralisation dans le cadre du plan national contre le décrochage scolaire lancé à la rentrée 2014(2).
Son enquête, réalisée auprès des équipes de direction de plus de 120 établissements, a permis de mettre en lumière une grande hétérogénéité des pratiques, que le centre de recherche a classées selon différents types d’organisation. Le premier, qui réunit selon lui 28 % des établissements – lycées et collèges –, mobilise un nombre réduit de personnels au sein de l’établissement et s’attache prioritairement aux cas d’absentéisme « lourd » pour lesquels la rupture a déjà été engagée. Dans ce cas, le caractère limité de l’action de prévention s’explique par le fait que le décrochage « est surtout analysé comme résultant d’un manque d’investissement de l’élève dans sa scolarité et le produit d’une orientation inappropriée ». Dans ce
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