Pour les associations œuvrant dans ce secteur, c’est une véritable avancée qu’a apportée la loi « santé » du 26 janvier dernier, en inscrivant la réduction des risques dans le chapitre consacré à la lutte contre les addictions. Jusqu’alors, cette approche, reconnue pour la première fois par la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, avait en effet pour seul objectif la réduction du risque infectieux. En cela, la loi de 2016 consacre « l’accompagnement et la prise en charge des comportements addictifs à partir des demandes et des savoirs des usagers », souligne la Fédération française d’addictologie (FFA), qui regroupe une vingtaine d’associations intervenant dans le secteur.Elle a, les 7 et 8 avril, organisé une audition publique sur le thème de « la réduction des risques et des dommages liés aux conduites addictives », avec le soutien de la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, de la direction générale de la santé, et avec l’accompagnement de la Haute Autorité de santé.
A l’issue de ces deux journées de débat, au cours desquelles
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