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« Les gens du voyage ont tous un fort ancrage territorial »

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Samuel Delépine, maître de conférences en géographie sociale à l’université d’Angers, déconstruit certains clichés sur le rapport des gens du voyage à l’itinérance et à l’habitat.
Quel est le rapport à la mobilité des gens du voyage ?

Leur mode de vie est en mutation depuis plusieurs années. C’est ainsi que leurs parcours se réduisent autour des grands pôles urbains. Cela correspond d’ailleurs à la géographie des aires d’accueil, situées à la périphérie des grandes villes. Pour certains voyageurs, cette semi-sédentarisation peut aller jusqu’à une sédentarisation totale : ces familles achètent leurs propres terrains pour y installer leurs caravanes ou rejoignent des opérations d’habitat adapté. Les voyages se limitent ainsi à quelques épisodes dans l’année, pour des activités économiques estivales, des pélerinages ou des rassemblements familiaux.

Pourquoi une telle mutation ?

Elle est liée à la scolarisation des enfants, qui n’a cessé de progresser. Mais aussi à des impératifs économiques : il est moins facile aujourd’hui de vivre du voyage, et l’activité s’est davantage concentrée vers les

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