Dix ans après le lancement des programmes de réussite éducative (PRE), institués par la loi de cohésion sociale de 2005 dans l’objectif « d’apporter aux enfants des quartiers prioritaires de la politique de la ville un parcours individualisé reposant sur une approche globale des difficultés rencontrées », un rapport d’évaluation de l’Institut des politiques publiques (IPP) jette le doute sur l’efficacité de ce dispositif, central dans le volet « éducation » des contrats de ville. Dispositif qui bénéficiait, en 2014-2015, à quelque 104 000 jeunes, pour un coût annuel, en 2014, de 100,7 millions d’euros (dont 73 % sont financés par l’Etat et 21 % par les communes).
C’est en effet un constat très mitigé que dresse l’IPP dans cette recherche, menée en partenariat avec le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), et qui s’appuie sur deux enquêtes quantitatives menées en 2012 et en 2014. Mais cette analyse d’impact paraît en contradiction avec les résultats plus nuancés d’une évaluation qualitative réalisée en parallèle, en 2015, par le bureau d’études Trajectoires,
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