Pour Véronique Bartebin, directrice du CCAS (centre communal d’action sociale) de Grigny (Essonne) depuis 2008, « la richesse vient de ceux qui sont sur le terrain ». Avant de prendre ce poste de direction, elle a eu le temps de bien le connaître : pendant cinq ans, elle a occupé un poste de « responsable du service de prévention des expulsions locatives », au sein de cette même structure composée de 18 agents. C’est cet attachement au terrain qui avait fait refuser à cette CESF (conseillère en économie sociale et familiale) d’évoluer vers des fonctions d’encadrement lorsqu’elle exerçait à la Ville de Paris. « A l’époque, je ne me sentais pas prête, j’aimais être dans la relation avec le public, l’aide à l’autonomisation », se souvient-elle.
Quand, en 2007, sa directrice de Grigny (ville populaire de 28 000 habitants dont deux quartiers, La Grande Borne et Grigny 2, sont classés en zone urbaine sensible) lui propose de lui succéder, elle sent que le moment est enfin venu. La passation se fait en douceur pendant un an : coaching une demi-journée par semaine, formation en comptabilité pour faire face à la gestio
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