Après avoir reçu les syndicats étudiants et lycéens, mobilisés contre le projet de loi « Travail »(1), le Premier ministre, aux côtés de la ministre du Travail et de l’Emploi et de ses homologues à l’Education nationale et à la Jeunesse, a présenté, le 11 avril, une série de mesures destinées à lutter contre la précarité des jeunes et à favoriser leur insertion sur le marché du travail, pour un coût estimé entre 400 et 500 millions d’euros par an.
Manuel Valls a annoncé la création, dès la rentrée prochaine, d’une aide à la recherche du premier emploi destinée aux jeunes diplômés modestes à la recherche d’un travail. Les jeunes qui étaient boursiers pendant leurs études pourront ainsi demander la prolongation de leur bourse, après avoir décroché leur diplôme et en attendant de trouver un emploi, pendant quatre mois au maximum. Selon le gouvernement, cette aide pourrait concerner 126 000 jeunes et représenter 130 millions d’euros par an.
Jusqu’à présent optionnelle, la taxation des contrats à durée déterminée (CDD), via les contributions patronales à l’assurance chôm
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