« Depuis plusieurs années, le travail éducatif est soumis comme le fer sur l’enclume à de nouvelles exigences de temporalité. Elles se traduisent par la demande croissante de rendre compte d’un agir quantifiable et mesurable. Dans son livre Du bon usage de la lenteur(1), Pierre Sansot, anthropologue des mondes contemporains, écrivait à ce propos que les choses se passent comme si “l’agir qui dépasse les frontières du travail appar [aissait] aujourd’hui comme une valeur supérieure…”. Dans le champ de l’action éducative, nous passons d’une pratique éducative qui s’accordait le temps de la réflexion à “un éloge de l’action qu’elle qu’en soit la nature”.
L’avenir de l’acte éducatif est menacé par l’envahissement de cette nouvelle temporalité
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?