« Toutes les conditions sont désormais réunies pour le lancement de l’expérimentation des salles de consommation à moindre risque en France », s’est félicitée la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, dans un communiqué du 25 mars, jour de la publication au Journal officiel d’un arrêté approuvant le cahier des charges national qui précise « les modalités concrètes que devront respecter ces espaces ». Cette expérimentation s’inscrit dans le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives 2013-2017(1), rappelle le cahier des charges, et est encadrée par l’article 43 de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation du système de santé(2). Sa durée totale est fixée à six ans à compter de la date d’ouverture de la première salle de consommation à moindre risque (SCMR), chaque projet devant être opérationnel pour une durée minimale de trois ans.
Le cahier des charges récapitule les objectifs de ce type de structure : réduire les risques de surdose, d’infections et d’autres complications en fournissant des conditions d’injection sécurisée et du matér
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