A l’occasion d’un comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire de la Croix-Rouge française, le 30 mars, six organisations syndicales (CFDT, FO, CGT, CFE-CGC, CFTC, SUD) ont appelé à manifester devant le siège de l’organisation, pour protester contre les cessions et les plans sociaux en cours au sein du réseau. Dans leur appel à mobilisation, les syndicats dénonçaient, pêle-mêle, « l’absence d’orientations stratégiques cohérentes », « la multiplication des plans de sauvegarde de l’emploi [PSE] », l’externalisation d’établissements, mais aussi les « conditions de travail dégradées ». La Croix-Rouge a en effet prévu d’externaliser sept services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), tandis que trois PSE sont engagés et que deux autres sont annoncés(1).
Face à une situation que les organisations syndicales jugent « particulièrement mal maîtrisée, mal gérée, et surtout en dérive par rapport à l’ambition [que la Croix-Rouge] déclare vouloir porter », selon la CGT, le CCE a engagé une procédure de droit d’alerte, une décision « prise à l’unanimité [de ses] membres » et destinée à envoyer un «
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