Cela devient une triste habitude. Comme l’an dernier, le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD) se voit contraint de dénoncer « l’importante augmentation » des expulsions de ménages reconnus au titre du droit au logement opposable (DALO), plus de neuf ans après le vote de la loi du 5 mars 2007 qui a institué ce droit.
Depuis octobre 2012, a rappelé l’instance le 30 mars dans un communiqué, la circulaire Valls-Duflot demande aux préfets d’interrompre les procédures d’expulsion de ces personnes tant qu’une possibilité de relogement ne leur a pas été proposée. Or « en 2015, 64 expulsions de bénéficiaires du droit au logement opposable menacés d’expulsion ont été réalisées ». « Cela représente une augmentation de 150 % par rapport à 2014 (31 expulsions). » Qui plus est, « seuls les dossiers signalés à la cellule de veille associée au Haut Comité se [trouvant] comptabilisés », le nombre réel de personnes bénéficiaires du DALO expulsées est « sans doute bien plus important ». Pour le HCLPD, « cette augmentation exponentielle risque de se poursuivre en 2016, et de se traduire par de très nombr
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