Nous recevons des demandes nombreuses : 303 en 2015 où, année faste, nous avons accueilli cinq nouveaux usagers(1) ! Elles émanent surtout des assistantes sociales hospitalières qui ne savent plus où orienter ces malades chroniques graves, sans ressources économiques et familiales. Le choix auquel nous devons procéder est extrêmement difficile et douloureux. Un « tri » à la croisée des chemins médical et social, établi sur dossiers, mais aussi étayé par des entretiens menés avec les médecins que les patients ont vus. Si la personne a un handicap sévère et, de fait, un manque d’autonomie physique ou psychique trop important, elle ne sera pas capable de vivre seule dans un appartement. Enfin, si elle es
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