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Adapter le soin à la souffrance

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Unité de lieu – dans un grand hôpital parisien, l’Hôtel-Dieu – et plateau technique réunissant une large palette de spécialités, l’espace Guy-Môquet(1) accueille des jeunes de 13 à 25 ans ayant vécu des événements qui ont provoqué des cassures dans leur développement (maltraitance, décès des parents ou dans la fratrie, migration, début d’une maladie chronique…). L’idée est d’« offrir un soin adapté à la souffrance de ces jeunes qui n’arrivent pas toujours à se reconnaître dans l’offre de soins pédopsychiatrique classique », expliquent Thomas Girard, praticien en médecine interne, responsable du service, et Frédéric Léger, psychologue-psychanalyste. Pour ces adolescents et jeunes adultes, généralement adressés par l’aide sociale à l’enfance, la protection judiciaire de la jeunesse, la santé scolaire ou les missions locales, une « psychologisation trop rapide » de leurs symptômes est souvent facteur d’échec. Aussi le corps est-il le fil rouge du processus de soin – et la stricte observance du secret professionnel, la garantie d’une expression libre des patients et d’une alliance thérapeutique solide avec eu

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