J’ai commencé à travailler il y a dix ans sur la question des émeutes à l’échelle mondiale, et je voyais bien que les choses étaient en train de mal tourner. On est passé de mobilisations, sans doute violentes mais néanmoins porteuses de revendications et de rassemblement, à des drames où les gens s’entretuent. Et cela augmente régulièrement un peu partout dans le monde. Après les attentats de janvier 2015, comme tout le monde, j’ai d’abord été sidéré et incapable d’écrire, car il me fallait prendre un peu de recul. Puis, dans un entretien pour la revue Regards, j’ai évoqué l’idée d’une islamisation de la révolte radicale, et non d’une radicalisation de l�
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