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Daech occupe une place laissée vide par l’espérance sociale

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Comme la majorité des Français, l’anthropologue Alain Bertho a été secoué par les attentats de 2015 en France. Pour dépasser cette sidération, il a voulu resituer ces événements dramatiques dans un contexte plus général. Dans son ouvrage « Les enfants du chaos », il fait le lien avec le non-dit sur les émeutes de 2005 et le désespoir qui frappe une partie de la jeunesse.
Cet ouvrage est-il lié aux attentats de janvier et novembre derniers ?

J’ai commencé à travailler il y a dix ans sur la question des émeutes à l’échelle mondiale, et je voyais bien que les choses étaient en train de mal tourner. On est passé de mobilisations, sans doute violentes mais néanmoins porteuses de revendications et de rassemblement, à des drames où les gens s’entretuent. Et cela augmente régulièrement un peu partout dans le monde. Après les attentats de janvier 2015, comme tout le monde, j’ai d’abord été sidéré et incapable d’écrire, car il me fallait prendre un peu de recul. Puis, dans un entretien pour la revue Regards, j’ai évoqué l’idée d’une islamisation de la révolte radicale, et non d’une radicalisation de l�

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