« Montrer par l’expérience l’intérêt d’un doctorat en travail social » - ASH

En 2015, l’Institut régional du travail social Paris Ile-de-France signait avec l’Institut universitaire de Lisbonne (ISCTE-IUL) un protocole de coopération visant à codiriger des doctorants en travail social. Une manière d’avancer vers la reconnaissance de ce champ comme une discipline scientifique, explique Stéphane Rullac, directeur de la recherche et directeur scientifique à l’IRTS Paris Ile-de-France.

Comment cette coopération est-elle née ?

Le projet(1) est parti du constat que le travail social n’est pas encore une discipline en France et de la volonté de contourner les blocages l’empêchant de disposer, comme dans la quasi-totalité des autres pays, d’outils académiques lui permettant d’être développé de manière scientifique. L’enjeu est de permettre à des doctorants de travailler en toute légitimité l’« objet » travail social, sans le travestir en se soumettant à d’autres paradigmes scientifiques. L’expérience des Portugais est intéressante car, face aux résistances qu’ils ont eux-mêmes connues, ils ont codirigé leurs premières thèses en travail social avec le Brésil et ont ainsi pu apporter

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