En France, les inégalités sociales et territoriales de santé concernent « au premier chef certaines franges de la jeunesse qui cumulent déjà des difficultés faisant obstacle à leur accès à l’emploi », souligne une étude menée par le pôle « évaluation » de la Mission d’animation du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (MAFEJ) et publiée par l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP)(1). En effet, « les rares études épidémiologiques portant sur les jeunes en insertion […] indiquent qu’ils connaissent un état de santé moins bon que les autres jeunes de leur âge ». Et s’ils ne présentent pas d’addictions plus sévères, ils « déclarent des violences subies (psychologiques, physiques ou sexuelles) plus nombreuses, se sentent davantage discriminés et ont connu, dans leur enfance, un environnement familial plus instable ». Ils sont par ailleurs deux fois plus nombreux que les jeunes actifs à témoigner d’une souffrance psychique.
Or, « par les comportements à risque qu’il implique ou les capacités qu’il limite, l’état de santé fait obstacle à l’insertion socioprofessionnelle des jeu
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