Le 22 février, la défenseure des enfants s’est rendue, à la demande du défenseur des droits Jacques Toubon, sur le campement installé sur la lande calaisienne « pour établir un bilan sur la présence et la situation des enfants sur le bidonville, et le respect de leurs droits fondamentaux ». Un déplacement effectué « à la veille d’une éventuelle évacuation » par les autorités de la partie sud de la « jungle », évacuation qui était toujours, à l’heure où nous bouclions les ASH, suspendue à la décision du tribunal administratif de Lille, saisi par plusieurs associations (voir ce numéro, page 16). Dans un communiqué publié le lendemain, Geneviève Avenard indique qu’elle reste « préoccupée par la situation actuelle des enfants et par l’absence de visibilité concernant leur future prise en charge ».
Certes, « les familles peuvent être mises à l’abri, soit au centre Jules-Ferry d’hébergement femmes avec enfants, soit au centre d’accueil provisoire », observe la défenseure. Mais le droit à l’éducation de ces enfants est « loin d’être assuré, même s’il est fait état de projets émanant
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