Dans une instruction adressée à leurs directeurs, le ministère des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des femmes appelle les agences régionales de santé (ARS) à participer à la lutte contre les phénomènes de radicalisation en soutien de l’action des préfets et précise, à cet effet, leur cadre d’intervention.
Les ARS ont cinq missions essentielles en matière de lutte contre les phénomènes de radicalisation, explique le ministère. Elles doivent ainsi :
→ sensibiliser et informer les professionnels et établissements sur le rôle qu’ils pourraient être amenés à jouer pour la prise en charge médicale ou le soutien psychologique des individus radicalisés, en voie de radicalisation ou leurs familles ;
→ les informer de leurs droits et obligations sur le respect du secret médical et les dérogations possibles ;
→ informer les services préfectoraux des dispositifs et professionnels sanitaires et médico-sociaux susceptibles d’être sollicités et relayer les besoins de formation ;
→ organiser, lorsque cela est nécessaire, l’interface entre les services préfectoraux et les structures ou professionnels ;
→ transmettre aux services pr�
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