Si, en 2015, l’Etat a engagé des mesures allant dans le sens de l’amélioration de la situation de l’hébergement – plan de résorption des nuitées hôtelières, d’accueil des migrants, renforcement des capacités des centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), réalisation de diagnostics territoriaux sur le mal-logement… –, « la logique urgentiste de création de places de mise à l’abri et d’hébergement précaire, sans accompagnement global ni perspective de sortie vers le logement persiste », constate de nouveau la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS) à l’occasion de ses deuxièmes assises pour l’accès au logement des personnes sans abri, organisées les 26 et 27 janvier à Paris. Ainsi, « 40 000 personnes sont toujours hébergées à l’hôtel et la gestion au thermomètre de l’hébergement perdure. Quant à la production de logements sociaux, elle stagne bien en deçà de l’engagement des 150 000 opérations par an, avec une difficulté persistante à produire une offre réellement accessible aux plus précaires. » Des observations qui rejoignent celles de la Fondation Abb�
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