Il pourrait presque installer son bureau dans le train : le Bordelais Philippe Ellias dirige deux CADA (centres d’accueil pour demandeurs d’asile) et huit services répartis entre Bordeaux et Pau ; depuis deux ans, il est aussi directeur du pôle Précarité sociale au sein du COS (Centre d’orientation sociale), son association tutélaire implantée à Paris. Calme et posé, il semble trouver son compte dans ce nomadisme – facilité par les nouvelles technologies – et a su adapter son management à cette configuration. « Ma journée “type”, quand je suis en Gironde, démarre tôt, dans mes bureaux du foyer Claude-Quancard de Villenave-d’Ornon, où je profite d’un moment de tranquillité pour prendre connaissance de mes e-mails puis pour échanger avec les cadres. Ensuite, je peux aussi bien être accaparé par des négociations avec des cabinets ministériels – je suis coprésident du groupe réfugiés-migrants au sein de la FNARS [Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale] – qu’occupé par des discussions avec nos nombreux partenaires locaux. Plus tard, j’essaie de passer dans les différents services de Bordea
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