Avant même que le Conseil d’Etat ne condamne l’Etat, le 23 novembre dernier, à prendre les mesures nécessaires pour assurer la prise en charge des migrants présents à Calais (Pas-de-Calais)(1), les ministères de l’Intérieur et du Logement avaient, dans une instruction qui vient de paraître au Bulletin officiel, donné des instructions aux préfets et aux services déconcentrés compétents pour la mise à l’abri des migrants qui renoncent à rejoindre illégalement le Royaume-Uni dans des centres spécifiquement ouverts à cet effet en France métropolitaine, ailleurs que dans le Calaisis.
Ces centres d’accueil et d’orientation « doivent permettre aux migrants de bénéficier d’un temps de répit et de reconsidérer leur projet migratoire ». La proposition de mise à l’abri n’est pas conditionnée par le dépôt préalable d’une demande d’asile, soulignent les deux ministères, qui attirent l’attention de leurs services sur les points suivants :
→ la création des centres de mise à l’abri doit faire l’objet d’une discussion avec les élus locaux afin de leur exposer le projet ;
→ ces structures ne doivent pas se substituer aux créat
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