Qui loge en pension de famille ou en résidence-accueil ? Pourquoi et comment ? A l’issue de quel parcours ? Quel type d’accompagnement est proposé ? Après avoir présenté, en décembre 2014, les premiers résultats d’une étude visant à répondre à ces questions(1), la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL) vient de rendre public le rapport de synthèse de cet état des lieux au 31 décembre 2013, qui porte sur 450 structures ayant répondu à une enquête menée par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement(2).
Ces résidences sociales particulières que sont les pensions de famille – et, plus spécifiquement, les résidences-accueil destinées à un public souffrant de handicap psychique – ont vocation à accueillir des « personnes à faible niveau de ressources, dans une situation d’isolement ou d’exclusion lourde, et dont la situation sociale et psychologique, voire psychiatrique, rend impossible à échéance prévisible leur accès à un logement ordinaire ». Lancé en 1997 à titre expérimental, ce dispositif a été pérennisé
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?