Les jeunes votent en effet moins que les autres classes d’âge, mais la courbe de leur abstention depuis les années 1980 suit celle de l’ensemble de la population, ce n’est donc pas une évolution spécifique à la jeunesse. Jusqu’à la fin des années 1970, on observait une relative stabilité de la participation électorale : entre 75 et 80 % aux municipales, et entre 85 et 90 % à la présidentielle. Depuis, l’abstention a augmenté à un rythme assez soutenu, avec la persistance, d’élection en élection, d’un différentiel de participation électorale important entre classes d’âge : de 30 à 40 % entre les seniors, qui votent le plus, et les
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