La levée de l’interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives est-elle mise en péril ? C’est la crainte exprimée par les associations AIDES et Elus locaux contre le sida (ELCS) après le vote, par les députés, d’un amendement au projet de loi de modernisation de notre système de santé, texte adopté, en nouvelle lecture, le 1er décembre à l’Assemblée nationale. Déposé par un parlementaire Les Républicains, cet amendement supprime l’obligation de pratiquer les soins de conservation dans des lieux « appropriés et équipés » (autrement dit des chambres funéraires), rétablissant de fait la possibilité d’effectuer les soins de thanatopraxie au domicile lorsque les proches du défunt le souhaitent.
Or, à l’heure actuelle, ces soins sont interdits sur les corps de certains malades, notamment ceux qui sont atteints du sida et d’hépatites, au motif qu’ils peuvent exposer les thanatopracteurs à un risque de contamination. Cependant, la ministre de la Santé s’est prononcée en faveur de la levée de cette interdiction, à la suite des recommandations d’un rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) et
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