Mardi matin, 9 h 45, un quart d’heure après l’ouverture, la salle d’attente du centre Primo-Levi(1) est déjà pleine. Originaires d’Afrique subsaharienne, du Caucase, du Sri Lanka, des hommes et des femmes attendent leurs rendez-vous avec le médecin, le psychologue, l’assistant social ou la juriste. Du thé, du café et des petits gâteaux les aident à patienter. Depuis vingt ans, cette structure pluridisciplinaire accueille et soigne gratuitement les victimes de la torture et des violences politiques, quel que soit leur statut administratif – réfugiés, en cours de demande d’asile ou déboutés(2).
En 1995, plusieurs associations (Médecins du Monde, Amnesty International, Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, Juristes sans frontières…) se sont regroupées pour créer cette structure permettant la prise en charge de ce public particulier
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