Mobilisé depuis un an contre l’instauration des agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) qui permet aux propriétaires d’échelonner la mise aux normes de leur établissement, le Collectif pour une France accessible(1) dénonce « la faillite » du dispositif gouvernemental. Alors que les gestionnaires d’établissement recevant du public (ERP) avaient jusqu’au 27 septembre dernier pour déposer leur Ad’AP en préfecture, « plus de 400 000 établissements sur environ un million » ne l’ont pas fait, déplore le collectif. Près de 40 % des propriétaires d’ERP « entrent de ce fait dans l’illégalité et risquent des sanctions », ajoute-t-il. Dans une interview au site d’information Faire Face, Marie Prost-Coletta, déléguée interministérielle à l’accessibilité, indiquait que 195 000 ERP avaient déposé un Ad’AP. En ajoutant les établissements neufs, elle précisait que, au total, 580 000 établissements sur un nombre total estimé à un million étaient soit déjà accessibles, soit en voie de l’être.
Jugeant ces résultats mauvais et « prévisibles », le collectif rappelle qu’il a, depuis plusieurs mois, alerté les pouvo
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