Privation de visites, sévices corporels, traitements sédatifs inadaptés, infantilisation, spoliation… : la liste est longue des maltraitances actives ou passives dont peuvent avoir à souffrir des personnes que l’âge ou le handicap met hors d’état de se défendre. L’une des caractéristiques de ce fléau est le silence qui l’entoure. Lorsqu’elle est en état de s’exprimer, la victime redoute de mettre en difficulté les auteurs, qui sont souvent les personnes – proches ou professionnels – s’occupant le plus d’elle. Dans le cas des personnes qui vivent à domicile, « il y a également le fait qu’un certain nombre de professionnels, tels que les médecins traitants ou les infirmiers libéraux, invoquant la relation de confiance nouée avec
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