« Le signe d’une non-prise en compte de l’importance de ces aides, mais aussi de l’impréparation de la réforme. » La Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS) s’insurge contre les conséquences de la date retenue pour le versement de la nouvelle allocation pour demandeur d’asile (ADA), qui remplace l’allocation temporaire d’attente (ATA) – pour les personnes non hébergées en centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) – et l’allocation mensuelle de subsistance (AMS). Selon le décret paru le 23 octobre(1), cette nouvelle allocation créée par la réforme du droit d’asile est entrée en vigueur le 1er novembre. « L’ADA sera versée le 1er décembre par l’Office français de l’immigration et de l’intégration, à terme échu, pour couvrir les dépenses de novembre », explique Florent Gueguen, directeur général de la FNARS, alertée par plusieurs gestionnaires de CADA sur les risques de rupture de ressources pour les personnes hébergées. « Les structures qui, traditionnellement, versaient l’allocation en début de mois [pour les frais du mois courant] sont très en colère. Et
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